Visite guidée en langue des signes
Visite spéciale pour les visiteurs sourds et malentendants
Désormais, les visiteurs sourds et malentendants peuvent se laisser guider à travers la ville par une guide interprète diplômée. Birthe Seyfarth, guide diplômée de la ville, a choisi son métier par passion et amour pour l’histoire : les deux sont nécessaires pour se laisser aller à une formation de guide.
« Se contenter de traduire une visite guidée en langue des signes, ça ne suffit pas ». Les participants ne peuvent pas suivre toutes les informations sur la maison de Goethe et les signes explicatifs en même temps. Une des différences, pour la visite avec les sourds et malentendants, c’est le temps : pour écouter, visiter et prendre des photos, il leur en faut plus que lors des autres visites. Devenir guide interprète malgré toutes ses tâches auxiliaires, c’était un choix : « Les sourds et malentendants ont plus de mal à développer leur culture et malheureusement, c’est encore le cas aujourd’hui. Je veux être là pour que les visiteurs puissent en apprendre plus sur notre riche histoire, au moins dans notre ville ».
Pour Birthe Seyfarth, il est important d’avoir le plus d’informations possibles sur ces visiteurs : âge, nombre de personnes et origine. En effet, il y a aussi un dialecte dans la langue des signes. Souvent, les personnes sourdes et malentendantes ne connaissent pas l'alphabet des doigts, que les interprètes utilisent lorsqu'il n'y a pas de geste pour certains noms comme Anna Amalia, Cranach ou Luther. Pour Goethe, il en existe un. C’est d’ailleurs le même que pour Weimar : un bord de chapeau entre le pouce et l'index. Ces gestes ne sont pas vieux. Ils ont été inventés lorsqu’en 1999, Weimar est devenue « ville culturelle ». L’ancien signe pour Weimar était facile à confondre avec « être saoul ». Byrthe Seyfarth explique que la langue des signes est en perpétuel développement. « En tant que personne entendant, je ne présenterai jamais mes propres suggestions sur la langue des signes sans demander l'avis d'un locuteur natif », dit-elle. De préférence, elle demande l’avis de sa première professeur, qu’elle a rencontré à l’université populaire pour la langue des signes. A cette époque, Birthe Seyfarth avait 14 ans et rentrait en contact avec le monde des sourds et malentendants pour la première fois. Ensuite, elle a étudié à Magedeburg l’interprétation de la langue des signes pour accompagner les sourds et malentendants chez le médecin, au bureau ou pour des rendez-vous scolaires. Elle est également interprète lors de conférences et de discours.
En Thuringe, on compte 13 guides interprètes. La plupart sont habillés en foncé : « Pour que les mains ressortent mieux et que l’on soit mieux compris », explique la jeune femme. Sa première en tant que guide, elle l’a déjà fait : c’était un succès.
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